…
Et moi, fuyant la ville et ses mille soucis,
Pendant ces doux concerts au pied d'un chêne assis,
A toi je songe, à toi, ma jeune fiancée,
Aurore de mes jours, printemps de ma pensée;
Toi que je vis surgir dans mon obscur destin,
Avec tes yeux plus beaux que l'astre du matin.
Ton sourire plus frais que la rose vermeille,
Et la voix aux chansons des fontaines pareille!
Tes lettres à la main, je pleure et je souris;
Quand je lis en tremblant la page où sont écrits
Tes serments de tendresse et d'amour éternelle,
Un nuage céleste obscurcit ma prunelle;
Le parfum pénétrant du tiède renouveau
Comme un divin nectar m'envahit le cerveau;
Dans le souffle embaumé qui monte de la plaine
Il me semble à longs traits aspirer ton haleine;
D'extase et de bonheur je sens mon coeur ployer;
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